Jugements pénaux
Le ministère public participe aux procès pénaux en exerçant, dans l'intérêt de l'administration de l'État, les facultés que le droit procédural attribue à la personne offensée par le délit, ou en exerçant une action civile en restitution ou en réparation du préjudice par constitution de partie civile. ; Il n'est pas rare que l'Avocat assiste l'administration citée dans une procédure pénale comme étant civilement responsable du fait illicite du salarié. Les mêmes activités sont exercées dans l'intérêt d'autres organismes publics bénéficiant du patronage de l'État.
Cependant, compte tenu du personnel limité de la profession juridique et afin de permettre la direction unifiée de la défense en matière pénale, en évitant les dispersions sectorielles, l'article 1, paragraphe 3, de la loi du 3 janvier 1991 n. 3 a soumis la constitution d'une partie civile par l'État à l'autorisation du président du Conseil des ministres ; cette autorisation est accordée, sous réserve de l'avis de l'Etude de l'Avocat chargée de traiter la procédure, lorsque des intérêts publics, patrimoniaux et non pécuniaires entrent en jeu, d'une telle importance qu'il apparaît opportun de favoriser la présence du procureur de la République dans l'enceinte du tribunal. procès pénal.
L'art. 44 du 30 octobre 1933 n. 1611 permet également au ministère public d'assumer la défense d'employés de l'État ou d'autres entités publiques admises à l'assistance judiciaire, tant comme accusés que comme parties civiles, dans le cadre d'une procédure pénale les impliquant pour des faits inhérents aux fonctions exercées, si les entités membres le demandent. elle et le procureur général reconnaissent l'opportunité, excluant l'existence d'un conflit d'intérêts entre l'administration et l'employé. Dans de tels cas, le Bureau des Avocats, en plus de garantir les fonctionnaires contre les actions de particuliers concernant des activités administratives légitimes, a également assuré la protection des intérêts financiers de l'administration, qui pourraient être lésés en ce qui concerne l'issue de la procédure pénale.
Devant les organes de justice militaire, l'activité du Parquet se limite à assurer la défense des militaires, dans les conditions prévues à l'art. 44 tun 1611 de 1993 cit., le droit procédural ne prévoit pas la possibilité pour la partie lésée par le délit de se constituer partie civile.