Selon le Conseil d'Etat, il n'y a aucune obligation de financer la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines
Le juge administratif d'appel a été appelé à trancher un litige relatif au financement par l'État de projets de recherche dans le domaine des cellules souches embryonnaires, tant d'origine humaine que d'origine différente. Les mêmes chercheurs qui avaient promu le projet sur les cellules humaines (hors financement) ont reconnu que "l'utilité plus ou moins grande de la recherche sur les "cellules souches embryonnaires d'origine humaine" plutôt que sur tout autre type peut être considérée dans l'état actuel de la controverse dans le débat scientifique" Le procureur de la République, représentant le ministère de la Santé, a estimé que s'il n'y a pas de prévalence reconnue parmi les secteurs de recherche potentiels, l'option de financer un secteur (recherche sur les cellules non humaines) ne peut être considérée comme illégitime) au lieu de l'autre, car il existe un large pouvoir discrétionnaire de l'Administration en la matière. Avec l'Ord. section VI 59739, le juge administratif partage cette thèse, notant que « la circonstance que la loi autorise la recherche sur les embryons humains à des fins thérapeutiques et diagnostiques n'oblige pas l'administration à octroyer un financement public pour ce type de recherche, le choix des types de recherche pouvant être financée ».